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mitraillette et d'autres joujoux
10 février 2012

Un exemple pour l'Europe?

24 janvier 2012 un groupe d'experts chargé par la Commission européenne a publié ses recherches médiatiques de trois pays: France, Italie et Hongrie. Dans ce travail le groupe dénonce de nombreux exemples des troubles de la liberté de la presse dans ces pays. Les experts critiquent notamment la nomination du patron de France Télévisions par le président français. L'ancienne présidente lettone Vaira Vike-Freiberga, qui dirige le groupe, a declaré: "Il y a là clairement une concentration de pouvoirs dans une seule main, qui n'est pas un bon exemple pour l'Europe".

25 janvier dans le rapport annuel sur la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF, publié pour 179 pays au total) la France a stagné à la 38e place. Par comparaison au rapport précédent elle progresse peu (la 44e place en 2011), tout comme l'Espagne (la 39e place en 2012) et la Roumanie (la 47e place en 2012). Mais à la différence d'experts européens, RSF appuient: "Suscitant toujours l'inquiétude sur la protection du secret des sources et la capacité des journalistes d'investigation à enquêter sur les cercles proches du pouvoir, la France stagne à un niveau décevant".

Ce droit cité avait été validé en 2008. C'est intéressant que Nicolas Sarkozy disait à l'époque: "Je ne vois pas pourquoi l'actionnaire principal de France Télévisions, en l'occurrence l'Etat, ne nommerait pas son président" comme dans les causes d' EDF, de la SNCF et de RATP. Le président Sarkozy a raison du point de vue juridique: l'Etat est maître de cette situation. Par exemple nous pouvons être indignés du monopole d'Etat dans EDF, mais c'est mieux dans cet industrie stratégique qu' un maître étranger inconnu. Le business est pragmatique. Une question se pose: les médias sont-ils aussi? Oui et non. Ce "non" ne permet pas accepter un argument du président, parce que la liberté de la presse se trouve dans ce "non". C'est pourquoi si honorables choses se joignent mal.

Un mauvais exemple pour l'Europe? Dans le site de "Le monde" j'ai trouvé un commentaire démonstratif. Un lecteur écrit: "Le problème de la presse en France c'est plus que repreneur d'AFP et des éditorialistes (à tendance socialistes-democrates). Il y a TF1 et "Le Figaro", qui font exeption, un peu de non-information pro-sarkozy ou pro-pro groupe". C'est tout? Je doute que ce soit vrai, mais tels cas existent dans toute l'Europe et ne pas seulement en France. Pourquoi Angletterre occupe donc la 28e place dans le rapport de RSF après l'affaire "News Of The World", où on ne prend pas sous la protection du secret des source, en apparence?

Comparer si différents pays comme Italie, France et Hongrie est un passe-temps étrange. L'empire de médias de Berlusconi, le régime autoritaire de "Conseil des médias" en Hongrie. La place de la France est facultative.

P. S. La Lettonie se trouve dans la 50e place du classement de RSF.

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